C comme Carte

Voici les cartes.

C’est important de travailler avec des cartes quand on s’intéresse à des gens d’avant. Situer leur paroisse ou commune par rapport aux villes, aux lieux de pouvoir, par rapport aux frontières, aux voies de communication… et ces cartes évoluent au fil du temps, bien sûr.

Voilà où se situe Hondeghem, aujourd’hui

Je n’ai réalisé sa proximité avec la frontière belge que le jour où je me suis décidée à faire cette carte, après plusieurs années de généalogie !

C.carte.1.png

Voici une carte des langues sous Louis XIV

Je suis allée chercher cette carte pour comprendre pourquoi les registres paroissiaux sont écrits en latin (B comme Baptizavi), pour tenter de comprendre si mes ancêtres parlaient le flamand, ou s’ils parlaient le français.

C.carte.2

Voici le cadastre Napoléonien de 1827

Il montre le cabaret de la Bréarde, … avec le moulin par où est passé le voleur de la chemise de Pierre Verlay. Je vous raconterai à l’article O.

C.carte.3 cadastre

AD Nord, Cadastre Napoléonien, Hondeghem, secteur D (en ligne)

Ressources

Pour visualiser et surtout présenter des cartes, plans… j’utilise

  • Google Maps, par flemme, parce que c’est si simple. Vue plan ou vue satellite, et Google street view. Permet de créer des cartes avec des repères personnalisés
  • Geoportal, avec ses différents fonds de carte dont Cassini et les cartes d’Etat major du XIXeme. Également les plans IGN que je trouve simples et élégants. Permet de superposer les cartes et jouer sur la transparence. Par contre je galère totalement pour les personnaliser par ex placer plusieurs repères
  • Le cadastre napoléonien sur les sites des archives départementales, quand elles l’ont numérisé. Parfois pas facile de s’y retrouver
  • L’outil Khartis mais je n’ai pas trouvé comment importer les fonds de carte de geoportail par exemple.
  • L’outil de capture d’écran de Windows et Powerpoint, toujours, pour les présenter

Il me manque des cartes historiques qui montrent les réseaux de transport, notamment les phases de développement du chemin de fer. Si vous avez ça…

Je sais que d’autres ressources et savoir-faire existent et sont partagés régulièrement par la blogosphère généalogie. Je m’en vais de ce pas les retrouver, je mettrai les liens en commentaire. Et bienvenue à d’autres idées de ressources !

B comme Baptizavi

Ego infrascriptus baptizavi Franciscum (je soussigné ai baptisé François)

J’ai du apprendre à lire le latin des registres paroissiaux.

En généalogie, c’est dans les registres paroissiaux qu’on fait connaissance avec les gens d’avant (ceux d’avant la Révolution), le plus souvent. On retrouve leur acte de baptême, mariage, sépulture.

Et les registres paroissiaux de Hondeghem, 59, là d’où viennent mes Ghys les plus anciens, sont en latin. Et ce jusqu’à très tard, le basculement en français a lieu au début du 18ème siècle, peut-être aux alentours de 1737.

Dans d’autres régions, le passage au français a lieu plutôt au 16ème siècle. Pourquoi cette différence? Cela reste à creuser, ce qu’il me semble : la région n’était pas sous juridiction du roi de France, ou pas toujours ; et même quand elle l’était, c’est bien possible qu’ils n’en aient eu rien à faire.

Repérer Baptiz… et ses variantes quand parcourt les registres, cela permet de voir tout de suite qu’on a affaire à une naissance, et cela donne un repère pour localiser le nom du baptisé dans le gribouillis.

Lexique des variantes

Déjà, le s et le z on l’air interchangeables
Avertissement : je ne suis pas latiniste

  • Baptisatus, baptisata ou baptizatus, baptizata : a été baptisé, a été baptisée
  • baptiz : même chose que baptizatus mais quand on a la flemme de finir le mot. On transcrit : baptiz(atus)
  • Baptis prolis : fut baptisé l’enfant de …(prolis, comme progéniture)
  • Ego infrascriptus baptizavi : je soussigné, ai baptisé
  • Infrascriptus baptizavit : le soussigné à baptisé

Hondeghem 1589 – Baptiz(atus) proles

Voici l’acte de baptême du plus ancien GHYS de Hondeghem que je présume être de ma branche (il y a des incertitudes)
Baptême de François GHYS, le 16 novembre 1589, fils de Rémi (Remigi) GHYS et de Jacqueline (Jacoba). Hondeghem.

Avertissement : vous n’y comprenez rien? Moi non plus.

1589_francoisfilsderemighys

Source BMS Hondeghem AD 59

16 baptiz(atus) proles Remigii
Ghys et Jacobae suscep(tor)
Franciscus Ghirault ?
et suscep(trix) Jacoba Rycke ?
nomen prolis Franciscus

Le 16 a été baptisé la progéniture de Rémi Ghys et de Jacqueline ; parrain François Ghirault ? et marraine Jacqueline Rycke? ; nom de la progéniture : François.

Transcription et traduction : Christian V sur le forum Geneachtimi (MERCI)

A comme Arbre

Voici l’arbre. Mes grands-parents maternels sont nés à Paris. Quand j’ai débuté la généalogie, j’ai attaqué le patronyme de ma mère qui avait déjà été déblayé par mon grand-oncle : GHYS.

Pour ce challenge A à Z, je m’appuie sur les recherches effectuées sur cette branche. Cela commence à Hondeghem, dans le Nord, aux environs de 1570. Voici l’arbre de mes Ghys de Hondeghem, donc. Histoires de familles, et histoires de recherches suivent, à bientôt !

A Arbre.3

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