J comme journée de travail 

Ou les conditions de travail dans les filatures en 1842

On ne sait pas dans quelle usine travaille la sœur de JB Gillardo, bobineuse, en 1842. A titre d’exemple, la filature Saudrupt, 1840 : 116 personnes dont 37 femmes et 15 enfants, salaires 1.50 francs par jour pour les hommes, 0.75 pour les femmes et 0.50 pour les enfants. En 1842, le règlement intérieur dit qu’aucun ouvrier ne pourra se refuser à travailler soit une heure ou deux après la journée et même les nuits quand les circonstances le demanderont” (Naegel p. 364). Amende de 50 centimes pour un retard de 10 minutes.

En 1842, la durée du travail n’est pas encore limitée à 12 heures. Elle le sera en 1848. Ce n’est pas clair pour moi s’ils travaillent 6 jours par semaine ou 7, normalement le dimanche est férié depuis 1814. La durée journalière de travail passe à 12 heures maximum en 1848, ce qui suggère qu’elle était réellement plus longue avant cette date. Le travail des enfants a été régulé en 1841. 

Source utilisée pour cet article : Antoine Naegel. Le département de la Meuse (France) : industrialisation entre 1790 et 1914. Histoire. Université de Nantes, 2006. Présentation (theses.fr) | pdf (HAL archives ouvertes)

Musées à visiter pour comprendre le filage et le tissage

Laisser un commentaire

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer